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José Bové peut et doit être le candidat de l’alternative à gauche !

Ci-dessous l’appel national lancé à l’initiative de militants des collectifs qui refusent de baisser les bras.

Cet appel, bien sur, donne lieu à débats, il ne s’agit pas de rechercher un "sauveur suprême" mais de créer une situation politique nouvelle.

Vous trouverez ci-dessous 2 contributions qui expliquent pourquoi ils signent :
-  Créons les conditions d’une candidature unitaire, crédible, par Patrick Appéré (Brest)
-  Pourquoi ai-je décidé de signer l’appel à une candidature de José Bové, par Jean-Christophe Petite

 

Cher(e)s ami(e)s et camarades

Voici l’appel national annoncé avec la liste des 100 premiers signataires. Si nous sommes plusieurs milliers à le signer dans les jours qui viennent, nous pouvons inverser le cours des choses. Si nous sommes plus de 10 000 à le signer d’ici la fin janvier, tous les espoirs seront à nouveau possible. Vous pouvez signer dès aujourd’hui sur le site http://www.unisavecbove.org. Faisons le immédiatement connaître partout où c’est possible. Démultiplions l’info. Tous ensemble. Tout de suite.

Salut et fraternité. Rémy Jean

PS : version PDF jointe pour signatures "papier".

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version papier de l’appel
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José Bové peut et doit être le candidat de l’alternative à gauche !

Un immense espoir est né le 29 mai 2005 : la majorité de la gauche française a dit « Non » au projet libéral de constitution européenne. Cette majorité va-t-elle manquer le rendez-vous de 2007 et laisser le champ libre aux battus de 2005 ? La logique du « chacun pour soi » l’emportera t-elle finalement sur l’aspiration unitaire qui n’a cessé de grandir et de s’exprimer dans le mouvement des collectifs ?

Nous ne pouvons pas nous résigner à ce gâchis historique.

Il est encore temps d’éviter ce scénario-catastrophe si nous nous rassemblons autour de la seule candidature qui peut encore porter notre projet commun dans la bataille de l’élection présidentielle : celle de José Bové.

José Bové est dans notre pays la principale figure de la résistance populaire à la mondialisation libérale. Il est l’un des acteurs de premier plan de cette résistance à l’échelle internationale. Connu de tous nos concitoyens pour ses combats de militant syndical et altermondialiste, il est l’un des plus à même de faire entendre et partager au plus grand nombre nos propositions pour en finir avec le chômage, la précarité, la misère, le pillage et la destruction de la planète.

Il peut ainsi être le trait d’union entre tous ceux qui veulent que ça change vraiment. Un trait d’union entre les différents courants politiques de la gauche antilibérale. Un trait d’union entre ces courants politiques et le mouvement social, associatif, citoyen et altermondialiste qui s’est affirmé sur la scène publique ces dernières années. Un trait d’union entre les exigences sociales, écologiques et démocratiques qui ont convergé dans le « Non » en 2005.

José Bové s’est depuis longtemps déclaré disponible pour être le candidat de notre rassemblement.

Nous pensons qu’il doit l’être. Non pour ajouter de la division à la division, mais pour retrouver ensemble le chemin de l’union et de l’espoir et poursuivre l’expérience précieuse de centaines de collectifs unitaires.

Nous voulons l’unité de la gauche antilibérale, alternative, solidaire et écologique. Pour tous ceux qui souffrent de l’injustice et de la régression sociale. Pour ceux qui n’en peuvent plus des bas salaires et des petits boulots précaires. Pour tous les laissés pour compte, les sans emploi, les sans logis, les sans-papiers. Pour les jeunes qui galèrent. Pour tous ceux qui ont peur du lendemain. Pour répondre à l’attente de ceux qui risquent de se tromper de colère ou de baisser les bras...

C’est vital et c’est urgent.

Premiers signataires :

Rémy Jean (LCR unitaire, 13), Yannis Youlountas (écolo-libertaire, 81), Jacques Perreux (PCF, vice-président du CG du Val de Marne, 94), Laurent Prodeau (collectif Quercy-Caussadais, Montalzat, 82), Etienne Adam (ANPAG, Caen, 14), Jean-Marc Jacquot (syndicaliste CGT Services et Etudes, Paris, 75), François Soltic (Alterekolo, CIUN, Paris, 75), Bruno Della Sudda (Les Alternatifs, Nice, 06), Michel Onfray (philosophe), Marcel Régny (socialiste, collectif antilibéral du Roannais), Cecile Daude (SNESup, Besançon, 25), Raymond Lopez (PCF, Marseille Nord, 13), Michel Lequenne (historien, Paris, 75),, Jean-Pierre Bataille (Alternative Midi Pyrénées, Toulouse, 31), Sylvie Pille (altermondialiste, collectif Aubagne, 13), Emmanuel Chanial (LCR unitaire, CIUN, Paris, 75), Ridan (chanteur), Claude Leguerranic (objecteur de croissance, CIUN, Paris), Daniel Mino (collectif CAP à gauche, Thonon-Evian, 74), Valéry Rasplus (essayiste, Toulouse, 31), Gérard Blanchet (citoyen non encarté, Clermont-Ferrand, 63), Claude Ganne (LCR unitaire, St Etienne, 42), François Esquer (groupe ESPOIR, La Réunion), Gustave Parking (humoriste), Eric Fatoux (syndicaliste CGT Cegelec et filiales), Yves Vandramme (Ballon Rouge, Aubagne, 13), Dany Bruet (animateur Repaire « Là-bas, si j’y suis » Aix, 13), John Berger (écrivain, Haute-Savoie, 74), Jean-Marc Philibert (Alterekolo, Nîmes, 30), Olivier Lafferière (animateur des collectifs de la Loire, St Etienne, 42), Dominique Liot (syndicaliste EDF-GDF, Tournefeuille, 31), Lionel Gouésigoux (altermondialiste, Cahors, 46), Hadadi Kaddour (musicien, Roubaix, 59), Jean-Christophe Chaumeron (Alternative citoyenne),, Michel Dupont (Motivé-e_s, Rouen, 76), Daniel Minga (site Révoltes, Chalon/Saône, 71), Nathalie Harran (plasticienne, Paris, 75), Christian Denis (Alterekolo, Gaillac, 81), Vincent Courtin (militant associatif, Niort, 79), Gérard Delbreil (ingénieur, Marminiac, 46), Jean Baumgartem (écrivain, 84), Pierre Labrot (peintre, vidéaste, La Roche L’abeille, 87), Léa Fraziac (étudiante, Lille, 59), Ramdane Issaad (réalisateur, romancier, Rampillon, 77), Gérard Duménil (économiste), Christian Laborde (informaticien), Christiane Bataillard (collectif Bourg en Bresse, 01), Richard Neuville (Les Alternatifs, Ardèche), Michel Abada (ingénieur au chômage, Nice, 06), Laurent Bouvier (journaliste, Nice 06), Seloua Gazhouane (collectif Ecodéveloppement, Nice, 06), Richard Loiret (Les Verts Alterekolo, Nice, 06), Edgar Malausséna, (conseiller régional PACA, Nice, 06), Jean Pierre Boudine (enseignant, Marseille, 13), Paul Bouffartigue (sociologue, Aix, 13), Magali Braconnot (Les Alternatifs, Gardanne, 13), Richard Cagny (faucheur volontaire, Marseille, 13), Hadj Abdelaziz Bernard Di Spigno (syndicaliste CGT Ministère Agriculture, Marseille, 13), Jacques Durbec (chanteur éducateur, Graveson, 13), Philippe Gardiol (Les Verts, Vitrolles, 13), Benoît et Claudie Hubert (avocats, Aix, 13), Vincent Lucas, (photographe-citoyen, Marseille, 13), Bruno Malvezin (consultant écologie, Marseille, 13), François Pecqueur (cofondateur du « Point de Bascule, Marseille, 13), Isabelle Poncet, ATTAC, Aix, 13), Roger Rosseti (professeur de technologie, Martigues, 13), Henri Rubino (Les Verts Alterekolo, Marseille, 13), Christine Sanquer (Marseille, 13), Anne Flambard (ANPAG, Caen, 14), Henri Lombardi (enseignant-chercheur, Besançon, 25),,Philippe Schepens (linguiste, Besançon, 25), Jean-Marie Viprey (universitaire, Besançon, 25), Frédéric Font (militant associatif, Toulouse, 31), Hervé Connangle (graphiste, Bordeaux, 33), Xavier Dupenloup (ébéniste, Montpellier, 34), Vincent Basabé (Saint Etienne 42), Jean Marie Fouquer (directeur d’école, St Etienne, 42), Nadim Ghodbane (Les Verts Alterekolo, St Etienne, 42), Jean-Pierre Meyer (Les Verts Alterekolo, St Martin La Plaine, 42), Pierre Thiollière (Verts pour le non, Saint Romain Les Atheux, 42), Rosa Zabala (Saint Etienne 42), Maïté Ballais (LCR unitaire, Clermont-Ferrand, 63), Frédéric Zaldivar (PCF, Romagnat, 63), Bernard Barthuet (sans emploi, Lyon, 69), Jacques Chemin (APAG, 69), Farid Ghehiuoueche (assistant élues vertes, Chalons/Saône, 71), Franck Loizemant (syndicaliste CGT, La Poste, Paris, 75), Benoit Mariou (enseignant chercheur, Paris, 75), Nathalie Ovion (syndicaliste CGT, infographiste, Paris, 75), Jean-François Pélissier (adjoint au maire du 13ème, Paris, 75), Jean-Elie Strappini (syndicaliste CGT Ministère de la Culture, Paris, 75), Elisabeth Vitiello (syndicaliste CGT, documentaliste, Paris, 75), Catherine Bellot (Motivé-e-s, Rouen, 76), Brigitte Berger (Motivé-e-s, Rouen, 76), Frédérique Chauvet (Motivé-e-s, Rouen, 76), Louis-Marie Zaccaron-Barthe (Rouen, 76), Carole Boutet (prof de philo, 81), Maud Guenfoud (altermondialiste, Durfort, 81), Jacques Reynaud (altermondialiste, Gaillac, 81), Alain Moles (syndicaliste paysan, Montauban, 82), Hendrik Davi (LCR unitaire, Avignon, 84), Vincent Delahaye (Les Verts Alterekolo, Avignon, 84), Christophe Elrobrini (collectif Avignon, 84), Hubert Leray (écolosocial libre, Limoges, 87), Claude Seureau (PCF, Vitry, 94), Gilles Monsillon (conseiller municipal Alterékolo, 95), Bernard Caron (Les Alternatifs), Denis Simonin (groupe ESPOIR, La Réunion)

Rejoints notamment par : Etienne Chouard (résistant cybernétique, Trets, 13), Patrick Silberstein (éditeur, Paris, 75), François Simon (AMP, conseiller municipal, Toulouse, 31), Roland Mérieux (Les Alternatifs, CIUN, 75), Magyd Cherfi (écrivain, chanteur), Jean Ferrat (auteur-compositeur-interprète), Valentin Lacambre (informaticien, opérateur de télécommunication), Siné (dessinateur), Raoul-Marc Jennar (chercheur, militant altermondialiste), Gilles Clément (paysagiste), Christine Delphy (chercheuse et militante féministe) ...

Créons les conditions d’une candidature unitaire, crédible.

L’annonce faite par MGB avant Noël est le plus mauvais cadeau que pouvait recevoir ceux qui dans ce pays créent des richesses qu’ils soient salariés, paysans, artisans, retraités, chômeurs.

L’enthousiasme est fort, l’envie exceptionnelle de créer les conditions pour ouvrir dès le premier tour des présidentielles un vrai débat à gauche entre ceux qui porte la sociale démocratie et ceux qui souhaitent une véritable transformation de la société ; le pire est peut être à venir si MGB décidait de s’habiller non pas en candidate de son parti mais en représentante du mouvement antilibéral, nous assisterons là à une véritable manipulation de l’appareil communiste, à un véritable hold-up. Hélas compréhensibles, les appareils politiques, tous, sondent l’opinion publique, il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que MGB a plus la côte que le PCF.

Pour éviter de plomber leur candidature, changeons donc de costard, prenons celui de l’antilibéral et qui m’aime me suive. Ce scénario est catastrophique, pour celles et ceux qui ont travaillé pour ce rassemblement et ne se retrouvent pas. Quelles perspectives avoir ?

L’initiative prise par José BOVE nous paraît intéressante. Il met deux exigences : 10.000 signatures citoyennes en 10 jours et ensuite débattre avec les candidats déclarés (MGB et OB) pour dégager une candidature commune, l’objectif étant de ne pas rajouter une autre candidature qui serait contre productive.

Cette position est importante, elle ouvre de notre point de vue des marges de manœuvre nouvelles. En effet, si du côté du PCF la situation est pour l’instant bloquée, il nous semble que du côté de la LCR il est possible encore de faire bouger les lignes. OB a toujours déclaré qu’il retirait sa candidature s’il existait une candidature de rassemblement antilibéral. Celle de José, malgré la position du PCF correspond parfaitement à cela.

Nous demandons à la LCR, à partir de cette nouvelle donne de revoir leur position et de r’ouvrir les discussions.

Il nous semble qu’à partir de ce moment là le PCF lui aussi sera obligé à nouveau de consulter ses militants et qui sait peut être la raison l’emportera.

Dans tous les cas il n’échappe à personne que les présidentielles tiennent les législatives. Pour nous, le mouvement antilibéral, c’est cette dernière élection que nous visons. Il est donc essentiel de prendre toutes les initiatives nous permettant de dégager une candidature de rassemblement aux présidentielles qui ne peut en aucun cas être une candidature de plus.

C’est pour ces raisons que nous appelons l’ensemble des citoyens à signer massivement la pétition sur http://www.unisavecbove.org et ainsi créons les conditions d’une grande année 2007 démocratique, solidaire et de progrès social.

Patrick Appéré (Brest)

Pourquoi ai-je décidé de signer l’appel à une candidature de José Bové.

Que la situation est difficile ! Nous avons perdu une bataille, celle du Parti Communiste. Il ne sert à rien de battre sa coulpe en se disant que si nous avions fait autrement, par exemple en acceptant la proposition de votation de José, le résultat eu été différent.

La question était : est-ce que le Parti Communiste, après les échecs des dernières années est prêt, y compris pour sa survie, à trouver un compromis avec les associations et les mouvements qui ont animés les luttes des dernières années, et auxquelles il a aussi participé. La réponse est Non, et ce malgré l’extraordinaire bataille menée en son sein par ceux qui pensaient cela nécessaire. Et cela l’aurait été quelque soient les approches tactiques.

Peut être y a t’il eu des maladresses qui ont pris à rebrousse poil une partie des militants communistes, mais en même temps sur le fond, nous avons fait les concessions nécessaires pour ouvrir ce champ, en particulier sur le nucléaire, moi qui ne suis pas pourtant un anti-nucléaire très convaincu, et aussi sur une vision quelque peu étatiste du programme, qui bouscule pour le moins mes convictions autogestionnaires.

Certes la LCR aurait mis tout son poids dans la bataille, cela aurait sans doute amélioré les choses, en particulier en ce qui concerne Marie Georges, mais cela aurait il changé les choses ? Je ne le pense pas. Cela ne s’est pas fait, parce que le Parti Communiste majoritairement n’est pas prêt. C’est plus lié à une rupture encore non assumée avec son histoire passée, le grand parti de la classe ouvrière qui ne peut faire 3% que par accident, et récente, le gouvernement de la gauche plurielle qui a quand même fait des choses biens, la 5eme semaine de congés payés, la retraite à 60 ans, les 35 heures. Et surtout, parce que ces liens avec le parti socialiste depuis 1980 conditionnent la survie de son appareil. Du moins le croit il.

Oui, je refuse de me battre la coulpe ! Non, les fautes ne sont pas partagées ! La majorité du Parti Communiste, ses dirigeants, assistés de la majorité de la LCR portent seuls la responsabilité de l’échec.

La bataille vis-à-vis de la majorité de la LCR peut encore être gagnée. Tout d’abord en disant clairement que nous ne participerons pas à un gouvernement dirigé par le Parti Socialiste. Si nous sommes majoritaires à gauche, nous formerons le gouvernement, si nous sommes minoritaires à gauche nous ne nous opposerons pas à la formation d’un gouvernement par le Parti Socialiste, à moins qu’il s’agisse d’un gouvernement PS-UDF, mais à l’assemblée nous ne voterons que les mesures qui vont dans le bon sens. Ensuite, en comptant sur le poids des dynamiques.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi une candidature autour de Clémentine Autain, ou Yves Salesse ne faisait pas consensus, en dehors du coup de force du PCF. Elles auraient malgré tout l’avantage d’être plus proche de ce qu’ont exprimé les collectifs, et en particulier les réticences de nombreux camarades communistes vis-à-vis de José Bové.

Mais, là encore force est de constater que la question ne passe plus par les collectifs tel qu’ils sont, et qui d’une manière ou d’une autre doivent être préservés. Si il y a candidature, ce ne sera pas une candidature unitaire anti-libérale, il manquera une partie des forces, au moins la majorité du Parti Communiste.

Et pourtant, il faut une candidature dans laquelle se reconnaissent nombre de militants, et surtout cette extraordinaire masse de gens qui ne veulent plus de la politique comme avant et qui nombreux sont venus s’inscrire sur les listes électorales. Il n’est pas possible de laisser leur acte politique sans réponse. C’est d’abord et avant tout une candidatures des mouvements et des associations citoyennes dans le cadre de l’ouverture de nouvelles perspectives à gauche. En ce sens elle ne pourra s’imposer aux collectifs unitaires, mais seulement à ceux qui pensent qu’il faut marquer au niveau des élections présidentielles l’émergence d’une force politique nouvelle issue des mouvements qui impose un rapport de force aux organisations traditionnelles du mouvement ouvrier.

Le sens symbolique de cette candidature est alors par trop évident, et indéniablement José Bové est ce symbole. Ce qui nous impose de former une structure qui supporte ce point de vue et construit ce rapport de force.

Doit on pour autant laisser tomber les collectifs unitaires tels qu’ils existent ? Non, la bataille unitaire doit continuer, en particulier pour les législatives et les municipales. Mais sachons le dès à présent, cela sera très difficile avec le Parti Communiste. Les tendances à trouver des assurances avec le Parti Socialiste vont s’affirmer, un score de 2% du PCF au présidentielle pourrait même affoler une partie des notables et nous ne pourront combattre cette tendance que grâce d’une part aux militants unitaires du parti communiste et un score présidentiel qui vient au moins chauffer les fesses de Ségolène Royal.

Mais laisser passer l’échéance sans se battre me paraît trop irresponsable. Alors bon soit, malgré mes doutes José, il faut y aller.

Jean-Christophe Petite

11 janvier 2007


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