ANPAG - Association pour de Nouvelles Perspectives à Gauche

Une courte présentation

L’ANPAG, association à vocation politique, existe depuis 1988 à Caen. Elle a longtemps regroupé des militants des mouvements sociaux qui souhaitaient garder un cadre pour intervenir politiquement dans la société. Avec notre insertion plus notoire dans le monde politique (élus, représentants dans divers organismes) et avec les nécessités d’élargir le débat politique de reconstruction à Gauche, l’ANPAG s’est maintenant élargie et devient une force qui compte, tant dans les prises de position politiques que dans les actions du mouvement social sur le Calvados. Elle est partie prenante de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE)

L’ANPAG (Association pour de Nouvelles Perspectives à Gauche) est une association locale de Caen et du département du Calvados. Elle s’est crée en 1988 afin de regrouper les militants syndicaux et associatifs qui voulaient aussi faire de la politique.

Nous pensons que l’action politique est un instrument indispensable pour changer le monde. Mais nous refusons de séparer l’activité politique du travail de contre-pouvoir des associations et des syndicats. Un tel discours n’était pas évident au début des années quatre-vingt-dix, quand il était de bon ton de se moquer de la politique.

Il est vrai que les partis de pouvoir n’ont pas donné de la politique une image très réjouissante. Alors que la valeur fondamentale de la gauche est la lutte pour l’égalité, nous avons vu au contraire l’injustice sociale augmenter sous un gouvernement qui se disait "socialiste". Alors que la défense des intérêts de la planète est une grande part de la conscience collective écologiste, nous avons vu s’accumuler les lois et les décrets favorisant toujours plus les industries des nécro-technologies (OGM, brevetage du vivant, nucléaire,...).

Mais nous avons préféré garder ce cap d’une défense et illustration de la nécessité du politique. Quitte à passer par des dinosaures. Les temps ont maintenant changé, et le reveil de la conscience mondiale permet de mieux considérer que les avancées des mouvements doivent trouver des formes démocratiques d’expression et d’écriture dans le droit. C’est pour nous cela l’essentiel de la politique : conquérir et garantir des droits démocratiques pour éviter que le jeu du marché ne vienne écraser les plus faibles et détruire la planète.

En 1992 nous avons fait paraître le premier numéro de notre journal Pourquoi Pas ? Simple feuille de liaison, il est devenu un bulletin plus régulier qui nous permet d’accompagner la création d’activités nouvelles (comme lors de la création d’ATTAC, ou des Etats généraux du mouvement social). Nous en connaissons aussi les limites, notamment le manque d’articles sur la vie locale. Une faiblesse que nous espérons corriger grâce à ce site internet qui nous offre plus d’espace pour des brèves et des notes d’actualité.

Nous croyons qu’il faut établir un lien entre la réflexion politique qui est par essence globale, surtout à l’heure de la mondialisation, et l’organisation de la résistance locale, dans les entreprises, les quartiers ou les campagnes. Penser globalement et agir localement.

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Une alternative politique en lien avec les mouvements sociaux
Contribution du collectif d’animation de l’ANPAG

Mais cela est plus difficile quand une association politique locale ne dispose pas d’un référent national. Nous avons essayé d’adhérer en bloc à la Convention pour une Alternative Progressiste (CAP) en 1994. Mais l’heure n’était pas à la recomposition patiente et large que nous souhaitons. Les comportements de nouveau groupuscule ne correspondent pas aux besoins politiques des mouvements sociaux. C’est au contraire à un travail ouvert mais ferme sur les principes essentiels (la lutte contre l’injustice sociale, l’écologie et le féminisme) qu’il faut s’atteler.

Avec l’auto-dissolution de la CAP, nous sommes revenus vers une pratique politique locale (enfin majoritairement, mais certains de nos amis ont préféré rejoindre les Verts qui venaient alors de rentrer au gouvernement en 1997).

Politique locale, mais pas localiste. Nous croyons qu’il faut redonner dans chaque action locale des moyens de comprendre le monde et de se situer dans l’organisation mondiale de la résistance. Pas de pyramide qui partirait de la lutte de quartier, mais renverrait toujours à demain la construction d’une alternative globale. Mais un jeu permanent de va-et-vient entre l’action de proximité (syndicale ou associative) et la définition d’une réelle force politique d’opposition au néo-libéralisme et plus généralement aux formes d’oppression et d’exploitation.

Après avoir fait partie de la coordination des collectifs unitaires (CNCU), l’ANPAG est aujourd’hui la représentationb régionale de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE)

Vous souhaitez adhérer à l’ANPAG : Imprimez, remplissez et retournez nous le bulletin d’adhésion ci dessous (format pdf) :

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Bulletin d’adhésion