9 juillet 2008 |
|
Adresse de l'article : http://anpag.org/article.php3?id_article=633 |
La déclaration de Sarkozy fait preuve d’un cynisme obscène :il sait très bien qu’aucune grâce ne sera octroyé par le président de la république italienne pour des raisons historique et de politique actuelle. Sarkozy se défausse sur le gouvernementt italien alors qu’il appartient exclusivement aux responsables français de ne pas extrader Marina , compte tenu de l’asile de fait proposé par la France aux réfugiés italiens et respecté par les différents gouvernents. C’est au président de la République français aujourd’hui de prendre la décision de laisser vivre Marina Petrella en prononçant une levée d’écrou immédiate ou de la laisser mourir dans les prisons françaises. Monsieur Sarkozy semble oublier qu’il a un outil : la convention de 57 prescrivant une clause humanitaire annulant l’extradition pour des personnes en situation de santé dégradée. Ci-après le communiqué du comité de soutien. écrivez votre indignation à Sarkozy Fernanda Marruchelli Communiqué de presseMardi 8 juillet 2008 Les collectifs de solidarité avec Marina Petrella Marina Petrella, une histoire françaiseLes collectifs de solidarité avec Marina Petrella ont pris acte du
fait que la campagne menée depuis 11 mois
en sa faveur et la large prise de conscience de l’iniquité que
représenterait son extradition ont amené ce matin
monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République, à s’exprimer
publiquement sur cette question d’une façon
bien plus nuancée qu’il ne l’avait fait jusqu’à présent.
Quant au contenu de cette intervention, nous répondons :
Monsieur le Président,
Vous semblez considérer que la situation actuelle de Marina Petrella
relève des relations franco-italiennes.
Pourtant :
o En l’accueillant en 1993 ; o En la régularisant en 1998 ; o En la laissant vivre ici pendant 15 ans. C’est bien la France qui a retourné sa veste en l’arrêtant
brutalement le 21 août dernier sur la base
d’une demande italienne vieille de 15 ans ;
La vie de Marina Petrella dépend de vous : libérez la ! |