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Rencontre Elus CACR/ Syndicats TOS Rejet partagé d’un transfert imposé

Groupe Communiste- Alternative Citoyenne- Républicain (CACR) d’Ile de France

Voilà une initiative à relayer localement. Un élément de programme - l’abrogation de la décentralisation Raffarin - qui se construit entre politiques (élus) et militants de mouvements sociaux.

 

En cette rentrée 2004, les élus du groupe CACR ont rencontré les personnels TOS dans les lycées dont ils sont les représentants de la Région au sein des Conseils d’administration, puis organisé à la Région une rencontre avec l’intersyndicale (Unatos-Fsu, FSU, SNASUB-FSU, UN.SGPEN CGT, Sgen CFDT).

Alain Girard, Président de la Commission des lycées et de la politique éducative, Rosita Jaouen et Sylviane Chavany, membre de cette même commission, François Labroille, Vice-président du groupe CACR, ont affirmé aux syndicats la détermination de leur groupe dans le refus du transfert du personnel TOS en direction des régions (8000 titulaires en Ile-de-France) et leur volonté de résister à la loi imposée sans débat par le gouvernement à l’Assemblée Nationale en plein été.

Les organisations syndicales, opposées à ce démantèlement du service public ont exprimé la forte inquiétude d’une partie importante des personnels sur leur devenir et devant les pressions des rectorats. Pour les syndicats, le combat est inégal : les rectorats poussent à l’application accélérée de la loi. « Il y a une véritable incitation, une véritable pression exercée sur les TOS » expliquent-ils. «  Les personnels sont poussés à se décider très vite sur un éventuel transfert alors qu’ils ont en réalité trois ans pour choisir entre transfert ou mise en disponibilité avec conservation du statut national. »

Face aux inquiétudes exprimées par les syndicats, les élus CACR se sont engagés à porter dans l’hémicycle cet esprit de résistance pour mobiliser l’ensemble des élus de gauche contre ce transfert, pour soutenir les forces syndicales et les personnels. « Il ne faut pas que ce dossier passe comme une lettre à la Poste » ont confirmé les élus CACR. D’autant que ces transferts ne règlent pas le cas des non titulaires : plus de 2400 postes en Ile-de-France !

Que vont devenir ces personnels ?

Les élus CACR estiment qu’une coopération entre toutes les Régions de gauche est indispensable pour exprimer un refus unanime. Surtout, les élus CACR se projettent dans l’avenir : « Si jamais le gouvernement parvenait à imposer sa loi aux forceps, nous aurons la responsabilité de tout faire pour assurer la réversibilité de la loi dans l’hypothèse où la gauche reviendrait au pouvoir en 2007 » [1]

Organiser la résistance au niveau national, telle est la tâche à laquelle s’attellent désormais les élus CACR. Gabriel Massou, Président du groupe, rencontre, ce 21 septembre, l’ensemble des présidents des groupes Communistes et républicains des Régions de gauche pour élaborer une stratégie commune sur tout le territoire. [2]

23 septembre 2004

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Notes :

[1] souligné par nous

[2] nous espérons voir le Conseil régional de Basse Normandie dans cette résistance


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