Accueil > Penser Global > retraite à 60 ans à taux plein !

Si ce n’est toi..

...c’est donc ton frère qui se sucre

A chaque scandale on croit avoir touché le fond, qu’il ne peut y avoir pire...

....voilà maintenant "l’explication familiale" de la réforme des retraites.

Guillaume, le frère Sarko, a eu, en lot de consolation pour la présidence du MEDEF qu’il n’a pas eu, la direction d’un groupe de retraite Malakoff Médéric que certains d’entre nous connaissent parce qu’il gére leur retraite complémentaire.

Ce que l’on sait moins, c’est qu’ils se livrent, grâce à nos retraites, à de grandes manoeuvres qui aboutiront si on les laisse faire, à démolir la retraite par répartition.

Que font les administrateurs salariés de ces caisses ?

Pourquoi n’ont ils pas dénoncé ce scandale ?

 

Dans le tumulte actuel de la réforme des retraites, syndicats et opposition font à Nicolas Sarkozy d’innombrables reproches. Tout particulièrement celui de faire porter le poids de l’effort quasi exclusivement au monde du travail et presque pas au capital. Mais, dans le flot des griefs, il en est un qui est rarement adressé au chef de l’Etat : celui de vouloir déstabiliser le système de retraite par répartition - l’un des pivots du modèle social français -, et de faire le jeu du système individuel de retraite par capitalisation - l’un des ressorts du capitalisme anglo-saxon.

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Pourtant, beaucoup de grands opérateurs privés intervenant dans le domaine de la protection sociale sont convaincus que la réforme, telle qu’elle se dessine, va conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition. Elle va donc être propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près, comme Prefon, un fonds de capitalisation destiné à la fonction publique. Beaucoup de grands opérateurs privés, dont le groupe Malakoff Médéric, qui a pour délégué général un certain Guillaume... Sarkozy, le frère du chef de l’Etat.

Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée... en famille ! Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP).

la suite sur Médiapart

http://www.mediapart.fr/journal/fra...

Mais aussi sur les magouilles du MEDEF :

http://www.agoravox.fr/actualites/e...

18 octobre 2010


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