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Débats sur le fonctionnement et les élections locales

Réunion de la coordination des collectifs

 

Réunion de la coordination des CUALs des 22-23 septembre 2007

Compte-rendu des débats sur le fonctionnement

Compte-rendu des comptes-rendus des ateliers

Pour ce qui est des contributions, divers débats complémentaires ont été signalés comme devant être menés :
-  sur la visibilité (et la réactivité) que nous souhaitons nous donner : mise en place d’un groupe de travail sur les médias, et d‘un autre sur les porte-parole
-  sur le consensus, qui est notre principe de fonctionnement de base : ce que c’est, comment le mettre en œuvre, jusqu’à quel point, à quel moment intervient le processus de la majorité qualifiée ?
-  sur le rôle et la nature des différentes instances, notamment pour mieux expliquer leurs relations et leurs fonctionnements à différents niveaux

Les autres améliorations, précisions souhaitées :
-  il s’agit de coordonner, de structurer les collectifs, pas les personnes
-  les préliminaires ont été critiqués, doivent être retravaillés pour jouer rôle de rappel du texte politique
-  en revanche, large accord pour insister sur la souveraineté des collectifs locaux, terme préféré à autonomie
-  large accord aussi pour suggérer la possibilité de collectifs d’entreprises ou thématiques
-  large accord toujours sur le fait que les coordinations et le collectif national d’animation ne sont PAS des directions politiques
-  bien dire que l’ensemble des instances provisoires, et nécessité d’un tuilage pour assurer une continuité tout en permettant une rotation, exemple des délégations de collectifs qui peuvent comporter deux ou trois personnes, dont une resterait, mais en insistant sur le fait qu’il n’y aurait pas de mandatement permanent
-  dire que la question du financement est distincte celle de la cotisation, que localement les collectifs locaux font ce qu’ils veulent, mais que nationalement il est impératif de se donner de la visibilité à plus long terme qu’au jour le jour
-  il faut présenter un budget pour faire des appels à contributions financières
-  nécessité de réfléchir à la question de la mutualisation, de la transmission de l’expérience, de la formation
-  nécessité, pour améliorer la lisibilité du texte, de le réduire

Par ailleurs, trois propositions pour le nom :
-  Mouvement / Rassemblement pour une Alternative Unitaire
-  Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme (on hérite d’un passé mais on le revisite)

Il est enfin ressorti de la discussion que certains collectifs pouvaient être en difficulté en cette rentrée. Or Grenoble, par exemple, a fait part de sa volonté d’aller démarcher les collectifs de l’Isère un par un pour voir où ils en sont. Nous ne pouvons qu’encourager ce genre de démarche. L’heure est à la remobilisation !

Un bref résumé de la partie sur les élections locales

Le débat suite à la présentation du texte en ligne sur le site a permis de montrer qu’une large majorité se dégageait pour une intervention aux élections municipales : un rendez vous avec la société à ne pas manquer pour vérifier nos propositions en les confrontant au peuple.

Une version amendée du texte intégrant les contributions du débat de dimanche sera disponible au début de la semaine prochaine.

Il ne s’agit pas de définir une stratégie pour les municipales mais de mettre en commun réflexions et propositions pour permettre aux collectifs d’avoir des outils communs de débat qui rendent une pratique du consensus possible (alors que les positions concrètes sur ce qu’il faut faire peuvent être un facteur de division si elles sont débattues de façon abstraite) et des outils pour mener campagne et se positionner dans le souci de ne pas faire disparaître nos acquis en matière d’unité et de nouvelles pratiques politiques alternatives au libéralisme.

L’accent a été mis sur l’occasion de mettre en pratique la diversité d’origine, la place des quartiers populaires, et la parité femmes-hommes qui ne peut rester formelle (listes paritaires dans les communes de moins de 30 000, parité des exécutifs, statuts de l’élu et conditions d’exercice du mandat qui prennent en compte les femmes) : c’est une orientation majeure.

La démocratie (et la démocratisation du fonctionnement des collectivités territoriales) forment le second "fil rouge" de notre intervention. C’est à la fois l’affirmation de la nécessité d’associer citoyen-nes et mouvements sociaux aux décisions municipales que le rappel de la nécessité de s’appuyer sur les citoyen-nes et ne pas se contenter du pouvoir des élus : ceci pose autrement la question des marges de manœuvres - voir par exemple certains retours à la gestion municipale de l’eau qui n’ont été rendus possibles que par l’intervention des citoyen-nes).

Sur les positionnements politiques communs (par-delà les différences locales) il y a un accord large sur l’importance de battre la droite en introduisant comme limites d’alliance avec la gauche le refus d’alliance avec le MODEM.

Pour continuer nous proposons que les collectifs envoient leurs contribution pour améliorer le texte, préparer le débat de la coordination de décembre.

Tou-tes ceux-celles qui souhaitent participer au groupe de travail peuvent prendre contact avec : etienne.adam@anpag.org ou pierre.laporte12@wanadoo.fr.

28 septembre 2007


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