Le 11 mars 2011, le Japon venait d’être touché par l’une des catastrophes naturelles les plus terribles de son histoire et connaissait un accident nucléaire sans précédent.
Un an après, la situation s’est-elle améliorée ? Quelles ont été les dispositions prises par le Gouvernement japonais ? Comment les habitants vivent-ils sur place, entre la nécessaire organisation d’une résistance notamment à travers des opérations de détection et de mesure de radioactivité et un Etat qui voudrait engager un retour progressif de la population alors que la catastrophe continue, que l’air, l’eau, les sols, les aliments sont contaminés pour longtemps et qu’il faudrait élargir la zone d’évacuation ?
Dans le Monde et particulièrement en Europe, les populations ont obtenu que beaucoup de Gouvernements prennent immédiatement la décision de sortie du nucléaire, même si cette dernière reste programmée à des rythmes divers.
En France, les populations ont pris conscience après TMI aux USA, Tchernobyl en URSS, et Fukushima au Japon qu’il n’y a pas, nationalisé ou privé de nucléaire propre.
L’État français a pris la décision de lancer la réflexion sur les risques d’accident mais il persévère en même temps dans son entêtement de relance d’un nucléaire plus coûteux et dangereux que jamais, avec l’allongement de la durée de vie de réacteurs vieillis et la construction d’un EPR, prototype, à Flamanville même.
Pour le premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima, partout dans le Monde, y compris en France, de nombreuses initiatives sont prises autour du 11 mars 2012 : Manifestation centrale comme la chaîne humaine dans la vallée du Rhône, actions locales , de Penly à Flamanville, en passant par Bordeaux et la Bretagne, par le sud Manche et la Mayenne où la résistance s’est organisée contre la ligne THT 400 000 volts qui devrait exporter l’électricité de L’EPR de Flamanville vers les pays de Loire.
Le CRILAN, avec le soutien de la COORDINATION ANTINUCLÉAIRE BASSE-NORMANDIE invite à une réunion- débat :
F U K U S H I M A : UN AN APRÈS..
Dimanche 11 MARS 2012
FLAMANVILLE
LE RAFIOT (salle des fêtes)-15 heures ( entrée libre)
Témoignage d’ Haruko Sakaguchi ,qui a dû quitter Miharu, petite ville de la Préfecture de Fukushima, avec sa fillette de 4 ans et son mari français.
Présentation par Pierre Barbey (ACRO) du travail , au Japon, du laboratoire indépendant d’analyse de la radioactivité.
Questionnement par Didier Anger (CRILAN) sur les risques et accidents en France : “Impossible n’est pas français !”
