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Peuples d’Europe, unissons-nous

Déclaration de la Présidence du PGE

 

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Réunion extraordinaire du 22/11/2011

La zone euro et l’UE sont aujourd’hui confrontées à la situation la plus critique qu’elles aient connue depuis leur fondation. La zone euro est remise en cause, mais l’ensemble de la structure institutionnelle de l’UE aussi.

Le processus d’unification européenne a été transformé en une arme idéologique et politique au service du capital, dans le conflit qui l’oppose aux travailleurs. Dans ces conditions, le “sauvetage” de l’euro se fait au détriment de la majorité des peuples en Europe.

Ce qui vient de se produire en Italie démontre que nous avions raison de dire que la Grèce était le lieu d’expérimentation des politiques qui attendent l’ensemble de l’Europe.

Cette expérience a été un échec et il est clair que tant que la Grèce subira cette tragédie sociale, “l’équilibre budgétaire” ne sera jamais réalisé.

La crise s’étend désormais à toute la zone euro et au-delà. Cette expérience d’ultra-austérité, le démantèlement de l’Etat providence et l’appauvrissement du peuple doivent être stoppés.

Dans cette crise structurelle, dans cette crise du système capitaliste, les conceptions égoïstes sont vouées à l’échec. Pourtant si nous n’arrivons pas à contrer l’offensive autoritaire qui se développe en Europe, la porte est ouverte à une nouvelle hégémonie des approches nationalistes et xénophobes. La stratégie néolibérale de l’UE a autorisé les forces nationalistes, néofascistes et racistes à prendre part à la vie politique et à la vie des idées. Dans le cas de la Grèce, l’extrême droite fait maintenant partie du gouvernement “de salut national” !

La gauche européenne réaffirme son engagement dans la construction d’un front politique et social européen de résistance et d’alternative, qui placerait les peuples, les travailleurs, les femmes, les migrants et les jeunes en position d’acteurs déterminants pour changer l’actuel rapport des forces.

Les traités existants - comme ceux de Maastricht et de Lisbonne - basés sur le monétarisme et le néolibéralisme, doivent être considérés comme enterrés. C’est à cause de leur contenu que les peuples d’Europe sont aujourd’hui au bord de la catastrophe sociale.

25 novembre 2011


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