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Les grincheux et la gratuité

Une capitale met en place les transports gratuits

Hier dans le débat sur la santé il a été proposé de chiffrer le coût du payant.

C’est un vieux débat et c’est dans le domaine de la gratuité des transports urbains qu’a été utilisé pour la première fois cet argument.

Nous avons déjà parlé de l’expérience de nos amis d’Aubagne.

Voici maintenant une expérience de gratuité dans une capitale européenne...

A cette occasion voici les réflexions sur la gratuité d’une association CarFree France qui fédère l’ensemble de la lutte contre l’oppression automobile et propose de nombreuses alternatives en termes de mobilité et d’urbanisme.

Il faudrait rajouter que le transport gratuit est une arme dans la lutte contre les inégalités : le métro de Londres est devenu inaccessible à une partie de la population obligée d’utiliser les bus moins pratiques, plus longs en termes de trajets..mais moins chers.

Si l’on ne veut pas de la liberté de circulation à 2 vitesses, il est temps de reprendre le débat sur la gratuité... et l’initiative sur ce sujet.

 

Les grincheux et la gratuité

Parmi les arguments avancés par les opposants à la gratuité des transports en commun, il y a la taille des villes concernées. Selon eux, la gratuité des transports publics est seulement envisageable pour les petits réseaux, à savoir dans des villes de 10.000 à 20.000 habitants. Sauf que la capitale de l’Estonie, Tallinn (416.000 habitants), aura le 1er janvier 2013 un réseau de transports publics entièrement gratuit.

Au détour d’un article des Echos, on apprend en effet que Tallinn sera la 1ère capitale européenne à instaurer la gratuité des transports.

En France, une quinzaine de villes sont passées à la gratuité des transports publics. Certaines depuis très longtemps et ne sont jamais revenues sur leur décision, preuve que cela semble fonctionner. Plus récemment, des villes comme Castres ou Aubagne sont passées à la gratuité et la fréquentation des transports publics a explosé.

Comme toute bonne mesure, les critiques n’ont pas tardé à pleuvoir. Les grincheux ont fait savoir que cela n’était pas économiquement viable, même si la tarification des transports publics ne représente au mieux que 30% du coût des transports publics... Et même si certaines collectivités utilisent la plupart de l’argent récolté auprès des usagers pour payer les contrôleurs et les systèmes de paiement... En gros, on arrive à un système absurde où on fait payer les gens... pour contrôler qu’ils payent bien !

la suite sur http://carfree.free.fr/index.php/20...

4 avril 2012


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