Les élections européennes auraient du être traitées de façon non partisane : il était indispensable de fédérer l’ensemble des forces politiques, sociales et associatives qui avaient fait le succès du non.
Il aurait fallu fédérer les aspirations des mouvements sociaux avec une perspective d’alternative large. pour répondre au fausses sorties des gouvernements et de l’Union européenne.
Nous avons, jusqu’au bout, proposé une liste de large union des partisans d’une Europe sociale, démocratique et écologique, en rupture avec la domination des marchés financiers et la mondialisation libérale .
L’évolution de la situation politique et sociale rendait chaque jour plus nécessaire et possible cette liste unitaire des forces de gauche de gauche, capables par ailleurs d’actions unitaires sur le terrain.
Nous constatons que c’est la division qui l’a emporté.
La fédération appelle :
à battre la droite pour ne pas conforter un gouvernement massivement rejeté dans les luttes et ultra minoritaire dans les urnes.
à rejeter ceux qui ont apporté leur soutien au traité de Lisbonne qui conforte l’Europe libérale largement rejetée par les peuples
à poursuivre les mobilisations unitaires pour une Europe démocratique et sociale.
Ce qui nous importe maintenant c’est que cette échéance ne soit pas un facteur supplémentaire de division et que la bataille en commun pour l’alternative reprenne après cette « occasion manquée ».
Caen le 27 mai 2009
