Nous nous sommes battus et poursuivrons ce combat pour la construction d’une nouvelle force politique, essentielle pour construire une alternative réelle à la contre révolution libérale.
Pour ces élections, nous avons cherché l’unité pour battre Sarkozy et la droite, pour aider les résistances sociales.
Après l’échec de tous l’année dernière, tout le monde affiche, à juste titre, le renouvellement. Dans la pratique il en va tout autrement.
La LCR, à 80% pour un nouveau parti ouvert, se réfugie localement dans une liste identitaire.
Le PS, PRG et Verts, disaient vouloir une liste de gauche large. Ils limitent l’ouverture à eux-même et leurs amis et permettent d’éventuels ralliements centristes que notre présence, ou celle de LO, aurait rebuté.
Contrairement à ce qui se fait dans d’autres villes (Marseille, Nice, Aix, Pau Brest, St Etienne et d’autres encore), nous avons à Caen des listes, enfermées dans des attitudes politiciennes traditionnelles, incapables d’un renouvellement, pourtant bien nécessaire, dans la manière de faire de la politique à gauche.
Tous, PRG, Verts, PS et LCR, ont à Caen un point commun : garder les places pour les politiques reconnus, établis. Pourquoi refuser de s’associer à ceux qui veulent faire de la politique autrement à gauche ?
Nous ne présenterons pas de liste parce que ce serait faire comme eux, défendre notre pré carré, alors que notre objectif est de changer la politique pour changer vraiment la ville et la vie des gens.
Dans les élections à 2 tours, au premier on choisit : nous ne choisirons pas entre deux impasses pour l’avenir. L’ANPAG/collectif unitaire pour une alternative au libéralisme appelle celles et ceux qui se retrouvent dans sa démarche à refuser leur voix à ceux qui ont fait, et font encore, de la division leur fonds de commerce.
Par delà les échéances électorales, gardons le cap pour construire avec tous ceux qui le souhaitent une nouvelle force politique capable de changer les choses.
Caen le 11 février 2008
