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Après la mort d’Eyadema

 

ANPAG, La gauche autrement

La Gauche En Avant.

Communiqué de presse

Le général Gnassingbé Eyadéma, l’ami d’une certaine France de Jacques Chirac à Michel Roccard en passant par « Papa m’a dit », le fils de Mitterand, est mort officiellement le 5 février 2005. Avec lui disparaît un des derniers représentant du système de domination mis en place, après l’indépendance, sous le général De Gaulle par Foccard, système avalisé par le gouvernement de la gauche plurielle, en particulier, lors du sommet de Biarritz où le dictateur Eyadéma siégeait à la gauche de Mitterrand et Mobutu à droite de Mitterrand.

Nous nous sentons aujourd’hui solidaire des victimes de ce régime, de l’ancien président élu Olympio, assassiné lors du coup d’état de 1963, au jeune ledear du Parti Socialiste Pan Africain Tavio Amorin assassiné le 23 juillet 92 avec la bénédiction d’une France qui n’est pas la notre.

Nous sous sentons aussi solidaire de tous ceux qui depuis les événements de 1991, tristement marqués par les fusillades de l’armée contre les 350.000 manifestants, du nord comme du sud, des jardins Fréaud (plus de cent morts), tentent d’établir un régime démocratique et qui sont régulièrement jetés en prison avant chaque élection, de Me Y. Agboyibo du CAR à A. Folly de l’UDS.

A cette heure où la garde rapprochée du dictateur Eyadéma, tente d’imposer Faure Eyadéma, fils du dictateur, comme successeur, nous appelons l’ensemble des organisations internationales de l’ONU, à l’Union Africaine et l’Union Européenne, à mettre en place une force susceptible de garantir une nouvelle élection présidentielle conforme à la constitution Togolaise et réellement démocratique.

7 février 2005


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