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Réunion autour de la stratégie et des exigences en lien avec l’appel Alternative unitaire 2007-2008,

28 janvier 2006



Adresse de l'article : http://anpag.org/article.php3?id_article=283



Mais, enfin, cette fois, vouloir, c’est pouvoir !

Ces quelques lignes naissent de l’agacement quand j’entends dire que « la question de la présidentielle complique tout ». Je pense que les choses devraient être discutées plus simplement.

Une condition préalable à tout, évidemment, pour regrouper des forces militantes dans une campagne unitaire en 2007 et 2008 : que ces forces associatives, syndicales, politiques, soient soudées sur les mêmes axes de rupture avec les politiques libérales, les mêmes exigences anti-libérales.

Cela se vérifie sans peine : les quatre ou cinq têtes de chapitres, dans le texte (Des candidatures unitaires en 2007-2008,

Pourquoi faire ? Comment faire ?) sont soumises au débat pour cela :

 sécurisation pour tous et toutes dans la société

 des droits pour toutes et tous

 défense et développement de la démocratie

 pour un autre développement, changer le travail

 une autre organisation du monde, de paix et de coopération

Elles ont pour but de faire apparaître quelques points forts de changement, avec leurs conditions essentielles de réalisation ; la discussion du type « programme de gouvernement » doit elle-même avoir lieu, dans quelques mois, en lien avant tout avec la dynamique de mobilisation.

Une question ne peut être dissociée de celle-là, sous peine de rendre sans intérêt de telles discussions politiques. l’unité des candidatures en 2007 et 2008, pour les législatives comme pour les municipales, les cantonales et la présidentielle. Bien sur, nous savons que les municipales se préparent avec des groupes locaux autant qu’avec des partis au sens strict. Mais elles ont une orientation : comment des courants sectaires et identitaires lors des législatives pourraient-ils justifier des accords « ouverts », voire sans frontières pour des municipales ? Nous devons donc insister pour marquer la continuité des échéances et enjeux.

Il s’agit de reconstruire une gauche, dans les luttes et pour une victoire contre le libéralisme. Aussi, des solutions pratiques peuvent être discutées, sans fard, pour la présidentielle : si l’accord se fait, ce sera autour d’un collectif de campagne regroupant plusieurs porte paroles. Ils assumeront toute la campagne, comme tous les militants et les groupes ou organisations qui y participeront ; même si certains sont plus efficaces sur un sujet qu’un autre. Donc : plusieurs porte parole. Parmi eux, il faudra choisir celui ou celle dont le nom sera mis sur le bulletin de vote.

Est-ce si difficile ? Où est « le sacrifice pour une organisation », comme on dit trop souvent ? Le regroupement que nous voulons faire exister est crédité de 12 à 15 % des voix s’il apparaît uni autour d’une seule candidature. Une bonne campagne, ensemble, permettant de consolider une telle force a un rôle décisif pour l’avenir et pour les luttes immédiates. Nous verrons bien si cela permet des alliances avec ce que le PS aura rassemblé comme forces.

Ne spéculons pas trop tôt sur les forces du PS. Souvenons-nous de ce que le débat au sujet du Traité européen a montré : une partie des militants et sympathisants du PS peut parfaitement décider de faire un regroupement avec cette force portant la dynamique populaire antilibérale.

Allons sacrifier cette possibilité en se soumettant complétement aufonctionnement de la Ve république. Tant la LCR que le PCF ou une grande partie des Verts veulent changer les institutions. Commençons à le faire en nous montrant capables de la campagne qui peut déboucher sur un arrêt des politiques libérales et un changement de Constitution.

Axes de rupture avec le libéralisme, unité des candidatures (en 2007 et 2007), unité des campagnes, maitrise collective des porte-paroles.

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