Après la réunion du 8 février
Communiqué de presse de CCAG

10 février 2006

Une délégation de la Convergence Citoyenne pour une Alternative de gauche (CCAG) ­ Alternative Citoyenne a participé à la réunion des dix formations politiques de gauche le 8 Février . Elle était composée de Etienne ADAM( Caen) , Patrick APPERE (Brest), Hamida BEN SADIA (Ile de France), Patrick BRAOUEZEC (Ile de France), Bernard LOCHE (Ile de France), François SIMON (Midi Pyrénées) , Claire VILLIERS (Ile de France). .

Les membres de cette délégation considère comme très positif que la gauche dans sa diversité décide d’une mobilisation unitaire et continue contre la politique de précarisation de l’emploi du Gouvernement, sur le CPE et l’ensemble de la loi actuellement en débat, sur le projet CESEDA sur l’immigration, outil supplémentaire de ségrégation et de destruction du droit du travail, contre le retour de la directive Bolkestein, et plus généralement contre la politique économique et sociale du Gouvernement .

Notre présence et celle d’autres mouvements politiques qui ont tenu , dans des cadres collectifs divers, toute leur place dans la campagne contre le Traité Constitutionnel Européen, contre les atteintes aux droits, dans les luttes sociales et altermondialistes, est un fait politique nouveau, et un véritable changement : elle symbolise la reconnaissance de la place du mouvement populaire et des luttes dans la construction des exigences politiques, la confirmation que la politique ne peut pas être le domaine réservé des appareils politiques.

Il est également positif qu’un groupe de travail soit mis en place pour l’organisation de débats publics, afin que l’alternative politique soit débattue de manière transparente, publique, décentralisée et que chacun puisse s’emparer de la diversité des propositions de la gauche pour les mettre en discussion. Nous veillerons à ce que l’élaboration populaire occupe un place centrale dans la construction de cette alternative.

Pour CCAG ­ Alternative Citoyenne, seule une véritable alternative de rupture avec le libéralisme, portée en permanence par l’intervention citoyenne peut permettre de battre durablement la droite. Les échéances électorales ne peuvent être qu’un moment du rapport des forces et non une délégation complète aux seuls élus. C’est urgent, c’est nécessaire et c’est pourquoi une convergence unitaire des forces antilibérales est impérative pour que la gauche gagne. C’est le sens que nous donnons à notre engagement dans les luttes contre la politique de la droite et du Medef, dans les divers collectifs où se débattent des propositions alternatives au libéralisme comme dans la campagne pour des candidatures unitaires de la gauche anti-libérale en 2007 et en 2008.

Paris le 8 février 2006.