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Comment gagner de l’argent sur le dos des chômeurs (suite)

Où l’on voit qu’il est un secteur en expansion mais pas à l’abri des multinationales. C’est ça le paradis prévu par Borloo avec ses maisons de l’emploi privées et la fin du monopole public du placement par l’ANPE : ceux qui pensaient y gagner n’ont plus d’illusions à se faire. Autre question : y-a-t-il encore des syndicats de salariés à l’UNEDIC ? Acceptent-ils ce détournement de fonds qui ont en principe "pour objet exclusif le versement d’allocations spéciales au travailleurs privés d’emploi"(art L 352-2 du code du travail) même si ce principe est depuis longtemps malmené ?

 

Il faut le dire !!! Le saviez vous... ?

CELLULE DE RECLASSEMENT « RIGHT GARON BONVALOT »

( plan social juillet 2003 )

Bilan du « travail » accompli par la cellule(filiale de MANPOWER ! !)

Nombre de salariés inscrits à la cellule : 215 : 182 salariés solectron + 33 salariés géodis

Pour chaque charte signée, « Right Garon Bonvalot » empoche 3500€

Soit : 215 X 3500€ = 752 500€

Mais aussi, un financement Assedic de 47300€

Résultat :

10 CDI TROUVES et 8 STAGES OBTENUS

Donc :

8 % de « réussite »

pour un pactole ramassé de 800 000 € ! ?

Le chômage est un terrible drame pour les salariés, mais c’est une véritable aubaine pour la cellule de reclassement...

...et Manpower !

5 novembre 2004


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