Il déteste les cheminots, les étudiants et les lycéens qui se battent, il leur dit : « cédez sur tout et après on pourra discuter ».
Le pouvoir, derrière ce « discours de conciliation », développe une campagne de dénigrement des cheminots, étudiants ...qui vise à dresser les « usagers » contre eux.
En effet, ce sont les radio-télé d’Etat redevenus la voix du pouvoir, les radio-téle des amis, qui poursuivent avec acharnement cette campagne avec un vocabulaire de « guerre civile froide » (les « otages » ).
Les hommes de mains de la majorité réclament l’intervention policière, demandent de mettre « les grévistes au poteau » ou font le coup de poing contre les bloqueurs . Les sabotages d’aujourd’hui tombent vraiment trop bien pour une direction de la SNCF qui accuse tout de suite et sans preuve les « irréductibles ».
Sarkozy et ses amis jouent avec le feu et détruisent les bases de la solidarité nécessaire à toute vie en société au profit du tous contre tous.
Ils étouffent aussi le débat démocratique en imposant la pensé unique : « les français ont choisi et on ne peut rien faire d’autre ».
A coup de mensonges ils veulent éviter que viennent dans le débat public des questions aussi essentielles que :
« Est-il normal de rallonger la vie au travail des salariés parce qu’il n’est plus possible de payer les retraites quand le pays est beaucoup plus riche qu’à l’époque où ruiné par la guerre il mettait en place les retraites ? » merci aux cheminots de le rappeler.
« Est-il normal que le savoir, la culture la recherche soient abandonné aux puissances économiques même avec la complicité des féodalités universitaires ? » merci aux étudiant lycéens enseignants, chercheurs et autres de le dire.
Loin des corporatismes égoïstes ce sont des valeurs pour nous tous que défendent aujourd’hui ceux qui luttent.
Soutenons-les par tous les moyens. La voix des usagers solidaires doit se faire entendre.
Caen le 21 novembre 2007,
ANPAG, Collectif unitaire pour une alternative au libéralisme
