Sur la foi d’informations erronées d’une presse outrageusement favorable au non, nous avions cru que le non l’avait emporté dimanche.
Chirac lui ne s’est rendu compte de rien : il vient de désigner pour le nouveau gouvernement un tandem largement désavoué par les électeurs : Villepin son conseiller et Sarkosy l’homme du MEDEF, l’ultra libéral qui voulait la victoire du Oui pour liquider notre système social.
Une fois de plus, Chirac, ne veut pas voir qu’il est désavoué par les électeurs et s’accroche à ce qui est devenu une fiction, sa « majorité parlementaire » devenue minorité dans le pays.
Notre système de représentation politique est en crise quand il refuse ainsi d’entendre le message des citoyennes et des citoyens qui se sont exprimés avec force.
Ce « nouveau gouvernement » n’a aucune légitimité pour agir. Tôt ou tard, il ne lui restera que la force et la répression pour s’imposer : c’est peut être pourquoi nous avons droit à 2 ministres de l’intérieur.
Une solution s’imposera : revenir devant le peuple avec la dissolution de l’Assemblée.
Tous ceux qui veulent une alternative anti libérale ont acquis dimanche une nouvelle place sur la scène politique. Ils doivent s’organiser pour proposer une réponse crédible et majoritaire pour demain.
