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Les discours contre les immigrés ne changent pas

Communiqué de la fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives

 

Suivi d’un communiqué sur la solidarité avec la Lybie et les réfugiés

Lors de son intervention télévisée du 27 février, le Président de la République a évoqué la question du risque d’une immigration massive en provenance de la rive sud de la Méditerranée.

Le sacrifice de milliers de gens dans les pays arabes du sud de la méditerranée, morts pour la liberté et la démocratie ne semble pas affecter outre mesure les certitudes des dirigeants. Les relations avec les pays du sud et leurs habitants sont toujours perçues en termes de risque et de danger.

La F.T.C.R. attend avec impatience la révolution dans la tête des dirigeants qui amènera inéluctablement la paix, la concorde, le développement et le respect mutuel entre les peuples et évacuera les peurs et les incompréhensions.

La F.T.C.R. rappelle qu’un changement de ministres est insuffisant pour rompre avec les conceptions archaïques de la diplomatie.

Maintenant que les dictatures arabes sont entrain d’être vaincus par leurs peuples, la FTCR demande la remise à plat de toutes les politiques d’immigrations et de développement avec les pays du sud de la méditerranée, et ce par l’organisation de toute urgence d’un Grenelle de l’immigration et des droits humains et des assises du Co-développement égal et équitable avec les pays des révolutions arabes.

Paris le 28 février 2011

Pour la F.T.C.R

Tarek BEN HIBA, président.

LA RÉVOLUTION TUNISIENNE SOLIDAIRE DE LA LIBYE ET DES RÉFUGIÉS

La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (F.T.C.R.) salue l’élan de solidarité des Tunisiens avec le peuple libyen et l’accueil réservé aux 100 000 réfugiés de différentes nationalités. Des centaines de familles viennent en aide aux réfugiés hébergés dans un camp de transit (pré de Ras Jedir), et fuyant les massacres perpétrés par Kadhafi et ses bandes d’assassins.

Malgré la situation exceptionnelle du fait de la révolution, les Tunisiens ont trouvé l’énergie nécessaire pour remplir leur devoir d’hospitalité.

des camions, des pick up remplis de nourriture et des médicaments se dirigent vers la frontière tuniso-libyenne. Médecins, pharmaciens, journalistes et autres bénévole se mobilisent. Des associations se préparent à organiser des caravanes de solidarité vers la Libye.

C’est la réponse des Tunisiens au dictateur Kadhafi, ami de Ben Ali.

La FTCR lance un appel à la solidarité pour aider ces réfugiés chassés avec peu de ressources.

Ne faisons pas comme les gouvernements en panne d’humanité. Restons solidaires !

Paris le 28 février 2011

Pour la FTCR

Tarek BEN HIBA, Président

28 février 2011


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